Dissymétrie et apprentissage…

On continue notre travail avec Vulkan et toujours guidés par Solenn régulièrement.
Et ce qui revient systématiquement, c’est l’asymétrie de Vulkan.
Tous les chevaux sont asymétriques, plus ou moins.
Vulkan, lui, a un postérieur gauche qui engage mais ne propulse pas. De plus, à cause d’adhérences de castration qui attirent la coxo-fémorale vers l’intérieur, il a tendance à poser ce postérieur gauche devenu panard à l’extérieur de la trace de son antérieur.
Son postérieur droit, au contraire, n’engage pas mais propulse : c’est la béquille qu’il a fabriqué pour compenser une faiblesse musculaire sur son postérieur gauche suite à une grosse entorse.

Résultat :

  • A main gauche, la hanche gauche étant un peu plus basse que la droite, le dos descend aussi davantage à gauche. La gravité envoie donc mon poids du corps peser sur son postérieur faible… ce qui ne nous arrange pas du tout.
  • Quand je sollicite la hanche gauche pour plus d’engagement du postérieur interne sous la masse (et non à l’extérieur comme il ferait plus naturellement), il a tendance dans un premier temps à donner un pli exagéré à gauche tout en s’échappant sur son épaule droite.
  • Si je veux que tout soit au travail à main gauche, je dois porter mon poids du corps plutôt à droite et avoir plutôt un léger pli externe dans un premier temps, pour ensuite, une fois que le dos est aligné, pouvoir amener le bout de devant au milieu voire en pli interne mais léger.
  • A main droite je peux avoir un pli interne plus prononcé, car justement à cette main ça invite le postérieur droit à s’engager davantage.
  • Au galop à main gauche Vulkan a plus d’équilibre mais moins de mouvement en avant.
  • A main droite Vulkan est plus plongeant mais avance davantage.

Bref, on ne monte pas pareil aux deux mains quand on prend en compte les asymétries de son cheval.

Cette vidéo de Christian Forlini l’explique très bien  :

Une réflexion sur « Dissymétrie et apprentissage… »

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